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IUL



Nouvelles attaques contre les syndicats en Belarus/ Lukashenko cible le Syndicat des travailleurs/euses agro-industriels, affilié à l’UITA

03-Sep-2002





L’autoritaire président de la République de Belarus, Aleksander Lukashenko, a établi son régime despotique sur la répression de toute dissidence politique et l’interdiction des médias indépendants, des manifestations publiques et de la présence des ONG. L’intimidation et la violence, y compris par la «disparition» des opposants politiques et de ceux/celles qui refusent de collaborer avec les forces de sécurité de l’État (toujours appelées KGB) sont largement employées.

Les travailleurs/euses bélarussiens et leurs organisations syndicales font l’objet de pressions croissantes alors que Lukashenko a entrepris de détruire systématiquement toute opposition. En 1995 – pour la première fois de l’ère post-soviétique – la force a été employée pour casser une grève dans une république de la CEI, lorsque les forces de police ont été utilisées contre des grévistes du métro de Minsk. Depuis lors, Lukashenko a mis en œuvre tout un train de mesures visant à retirer aux syndicats leur indépendance face à l’État. Les frais d’enregistrement très élevés rendent pour ainsi dire impossible la formation de nouveaux syndicats. En décembre dernier, dans le but de détruire les finances des organisations syndicales, le gouvernement Lukashenko a aboli le précompte syndical, par le moyen duquel les cotisations syndicales des membres étaient déduites de leur salaire et versées au syndicat par l’employeur.

Depuis quelques années, les ministères d’État ont reçu l’ordre présidentiel de s’assurer que des dirigeants «constructifs» soient nommés à la tête des organisations syndicales existantes. En juillet, Lukashenko et sa police ont durement frappé la centrale syndicale nationale FTUB. À l’occasion d’une réunion plénière extraordinaire de la fédération tenue à Minsk le 16 juillet, le président de la FTUB Frants Vitko a été remplacé par Leonid Kozik, vice-président de l’administration présidentielle de Lukashenko. Kozik, un apparatchik, n’a eu aucun contact avec le syndicalisme au cours des dix dernières années, période au cours de laquelle les organisations syndicales ont commencé à évoluer pour devenir des structures indépendantes. Son «élection» est devenue possible lorsqu’il a été nommé à un poste au sein de l’une des instances régionales de la FTUB, une semaine à peine avant la date de la réunion plénière. Les délégués/es à la réunion plénière ont fait l’objet de fortes pressions de la part des autorités locales et régionales afin de les inciter à voter pour Kozik.

Ces manipulations ont été suivies d’une série d’actes semblables au niveau régional, où d’éminents/tes syndicalistes ont été remplacés/es par des agents des gouvernements locaux qui se sont empressés de licencier les employés/es du syndicat. Le même scénario menace maintenant Aleksander Jaroshuk, président du Syndicat des travailleurs/euses agro-industriels et membre du Comité exécutif de l’UITA, à l’occasion d’une réunion extraordinaire du syndicat qui doit se tenir le 10 septembre.

Le syndicat des travailleurs/euses agro-industriels est de loin le plus important membre de la FTUB, dont il représente le quart de l’effectif. Le syndicat a fait campagne pour les réformes agraires, critiqué la politique alimentaire du gouvernement et s’est battu pour mettre fin à l’arriéré des salaires et à une pauvreté rurale toujours croissants. Jaroshuk est également un critique sévère des attaques menées par Lukashenko contre l’indépendance du mouvement syndical. C’est pourquoi il est vital que des pressions soient faites immédiatement sur le gouvernement du Belarus afin de défendre l’indépendance des syndicats et d’assurer que les élections à la direction du syndicat qui auront lieu le 10 septembre soient libres des manipulations et des méthodes policières, utilisées pour placer une personne désignée par Lukashenko à la tête de la centrale nationale. Nous appelons en conséquence les affiliées à écrire au président Lukashenko afin d’exiger que son gouvernement mette fin immédiatement à toute forme d’ingérence dans les affaires syndicales. Il faut indiquer clairement au gouvernement que les organisations syndicales nationales et internationales refuseront de reconnaître les organisations syndicales bélarussiennes dont la direction aura été désignée à la suite de manœuvres d’intimidation et de manipulations par le gouvernement et d’avoir des contacts avec elles. Les affiliées sont également invitées à informer leurs propres centrales nationales des événements survenus au Belarus afin d’assurer entre autres que l’OIT, dont le Comité de la liberté syndicale examine actuellement une plainte déposée contre le gouvernement du Belarus pour violations grossières des droits syndicaux, prenne les mesures appropriées.

Le message ci-dessous peut servir de modèle pour les protestations transmises par télécopieur au Président Lukashenko. Veuillez transmettre au secrétariat de l’UITA une copie de tout message envoyé. Merci à l’avance de votre solidarité et de votre soutien.

Exemple de message au Président du Belarus



M. Alexander Lukashenko
Président, République du Belarus
Fax: +375 17 2 26 06 10
E-mail: ires@president.gov.by

Objet: violations continues des droits syndicaux

Monsieur le Président,

L’abolition du précompte syndical en janvier dernier avait constitué une violation flagrante des droits syndicaux fondamentaux et des Conventions de l’OIT. Nous avons été informés par l’UITA, une organisation syndicale internationale représentant plus de douze millions de membres à travers le monde, que cet acte a maintenant été suivi par une interférence directe dans le processus électoral visant à combler les postes de direction au sein de la FTUB (Federation of Trade Unions of Belarus), de ses affiliées et de ses structures régionales. Pour les travailleurs/euses du monde entier, ces mesures constituent une tentative de briser l’indépendance des organisations syndicales du Belarus et ils/elles utiliseront tous les moyens à leur disposition afin d’assurer que les travailleurs/euses de votre pays puissent se défendre eux/elles-mêmes, leurs droits et leurs syndicats. Nous refuserons de reconnaître et d’avoir des contacts avec les organisations dont la direction a été désignée à la suite d’une intervention du gouvernement et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin que toute légitimité leur soit au plan international.

Nous appelons votre gouvernement à cesser toute forme d’ingérence dans les affaires des organisations syndicales et à faire en sorte que la réunion extraordinaire du comité exécutif du Syndicat des travailleurs/euses de l’industrie et de l’agriculture qui doit se tenir le 10 septembre se déroule sans aucune intervention, manipulation ou intimidation de la part du gouvernement. Nous suivrons avec attention les résultats de cette réunion et tiendrons nos membres informés de l’évolution de la situation.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués.

La campagne syndicale en Turquie : victoire pour les droits des travailleurs/euses agricoles

03-Sep-2002





Le syndicat de travailleurs/euses agricoles TARIM-IS, affilié à l’UITA, avec la centrale nationale TÜRK-IS et ses autres affiliées, a remporté une importante victoire dans sa campagne visant à améliorer la sécurité d’emploi et les droits syndicaux fondamentaux. Une mobilisation déterminée, incluant une manifestation de 36 heures dans le centre d’Ankara les 15 et 16 mai, a permis d’attirer l’attention nationale sur les effets pervers de l’entente entre la Turquie et le FMI en matière de destruction de postes de travail et d’affaiblissement de la sécurité de l'emploi. Parmi les demandes syndicales, présentées dans un document intitulé «Non au FMI – du travail pour les sans-emploi – la sécurité de l'emploi pour les travailleurs/euses», on note un appel à un examen global de l’accord d’aide éventuelle de 1999 et des autres ententes avec le FMI, la proclamation du projet de Loi sur la sécurité de l’emploi et l’inclusion des travailleurs/euses agricoles et forestiers/ères au sens de la Loi du travail. Le 24e Congrès de l’UITA a fait parvenir un message de solidarité aux organisations engagées dans cette lutte.

Les syndicats ont continué à faire pression sur les représentants/tes politiques, de sorte que les modifications à la Loi du travail de 1936 cautionnées par les organisations syndicales ont été adoptées par le Parlement turc le 15 août; alignant ainsi les dispositions légales sur la sécurité de l’emploi sur les Conventions de l’OIT et amenant pour les première fois les travailleurs/euses agricoles dans le cadre de la Loi du travail, avec entrée en vigueur le 15 mars 2003. En dépit d’une attaque de dernière minute contre le projet de loi, qui a permis à ses adversaires d’en limiter l’application aux entreprises agricoles de moins de 50 employés/es, les organisations syndicales voient dans la nouvelle loi un pas en avant significatif et une base pour des victoires futures.

7000 employés/es de l’hôtellerie de Chicago se préparent à la grève

03-Sep-2002





Les membres de l’affiliée de l’UITA HERE se préparent à faire grève si les négociations en vue d’une nouvelle convention collective pour l’ensemble de la ville et concernant 7000 employés/es de 27 hôtels de la région de Chicago venaient à échouer. Les hôtels Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton et Westin comptent parmi les chaînes dont les employeurs refusent d'entamer des négociations sérieuses. Le 12 août, les employés/es syndiqués/es ont autorisé, par 98 pour cent des voix, le comité de négociation du syndicat a appeler - si nécessaire - à la grève et ont à nouveau fait preuve de leur détermination à obtenir une convention équitable lors d’une manifestation qui a réunit près de 5000 personnes dans le centre ville le 23 août. D’autres syndicats représentant des employés/es de l’hôtellerie ont annoncé leur intention de respecter les piquets de HERE dans l’éventualité d’une grève.

Les employés/es de l’hôtellerie de Chicago gagnent USD 8.33 de l’heure – un taux inférieur à celui des employés/es syndiqués/es dans les autres grandes villes du pays et moins de la moitié du salaire d’un/e employés/e syndiqués/e à New York. Les employés/es sont tenus de payer USD 85 par mois pour l’assurance maladie familiale et il n’est pas rare que les familles doivent recourir à des aides sociales pour boucler leurs fins de mois.

«Les contribuables de l’Illinois doivent régler la facture des soins de santé à la place des sociétés milliardaires» a précisé un porte-parole syndical. «Il n’est pas question seulement d’argent, mais aussi, et avant tout

Nya angrepp på fackföreningar i Vitryssland/Lukashenko siktar in sig på IULs medlem lant- och livsmedelsarbetareförbundet

06-Sep-2002





Den auktoritära presidenten i Vitryssland, Aleksander Lukashenko, har skapat en enväldig regim genom att slå ner alla former av politiskt oliktänkande, oberoende massmedia, offentliga protester och icke statliga organisationer. Hot och våld, inklusive ”försvinnanden” av politiska motståndare och de som vägrar samarbeta med regeringen, används hänsynslöst av den hemliga polisen (fortfarande känd som KGB).

Vitryska arbetare och deras fackföreningar har kommit under allt hårdare tryck i takt med Lukashenkos systematiska försök att krossa all opposition. 1995 användes våld för att krossa en strejk, när polisen ingrep mot strejkande tunnelbanearbetare i Minsk var det första gången detta inträffade i en av de forna sovjetstaterna efter Sovjetunionens sammanbrott. Sedan dess har Lukashenko infört alla tänkbara åtgärder för att krossa de oberoende fackföreningarna i Vitryssland. Svåra bestämmelser för registrering gör det praktiskt taget omöjligt att bilda nya fackföreningar. I december förra året avskaffade Lukashenko fackföreningarnas rätt att dra medlemsavgifter direkt på lönen, allt för att försöka att skapa finansiella svårigheter för förbunden.
Under ett antal år har ministerier haft order från presidenten att försäkra att ”konstruktiva” ledare väljs till de existerande fackförbunden. I juli tog Lukashenko och hans polis ett beslutsamt steg mot landsorganisationen FTUB. Vid ett extra möte i landsorganisationen i Minsk den 16 juli ersattes FTUBs ordförande Frants Vitko av Leonid Kozik, vice ordförande i Lukashenkos presidentadministration. Kozik är en ”apparatchik”, han har inte haft någon koppling till fackföreningsrörelsen på över tio år, dvs. den period då fackföreningarna har börjat utvecklas till oberoende organisationer. Valet möjliggjorde av att Kozik veckan innan mötet givits en position i en av FTUBs regional organisationer. Deltagarna i mötet utsattes för hårda påtryckningar av regionala och lokala myndigheter att rösta på Kozik.

Denna manipulation följdes av ett antal liknande aktioner på regional nivå där framstående demokratiskt valda fackliga ledare ersattes av lokala statliga tjänstemän och facklig personal avskedades. Samma scenario har förberetts för att ersätta Aleksander Jaroshuk ordförande i IULs medlemsförbund Agroindustrianställdasförbund och medlem i IULs styrelse, vid förbundets extra styrelsemöte som är planerat till den 10 september.

Agroindustrianställdasförbund är det absolut största medlemsförbundet i FTUB med omkring 25 % av FTUBs medlemmar. Agroindustrianställdasförbund har drivit kampanj för jordreformer, kritiserat regeringens livsmedelspolitik samt kämpat för att få fart på löneutbetalningar som släpar efter och skapar en allt djupare fattigdom på landsbygden. Jaroshuk är en framstående kritiker av Lukashenkos angrepp på fackföreningsrörelsens oberoende.

Det är därför viktigt att den vitryska regeringen utsätts för omedelbara påtryckningar till försvar för förbundets oberoende för att säkra att valen till förbundets ledare den 10 september är fritt från påverkan och polismetoder för att tillsätta en av Lukashenkos handgångne män som ledare för förbundet. Vi uppmanar därför alla fackligt aktiva och alla som stöder arbetarrörelsen att skriva till president Lukashenko för att kräva att regeringen omedelbart upphör med all inblandning i den fackliga verksamheten. Det måste stå klart för regeringen att nationella och internationella fackliga organisationer inte bara kommer att vägra erkänna vitryska fackförbund vars ledarskap är tillsatt genom regeringens hot och manipulation, man kommer även att bryta alla kontakter med dem. Vi ber er också att alla som följer vår uppmaning att kontakta respektive landsorganisationer och informerar dem om den senaste tidens utveckling i Vitryssland med tanke bland annat på att ILOs föreningsrättskommitté just nu har en anmälan mot den vitryska regeringens grova övergrepp mot fackliga rättigheter att behandla.

Ett förslag till meddelande som kan fungera som modell för ett fax till president Lukashenko följer. Var vänlig och sänd kopior på era meddelanden till sekretariatet. Vi tackar på förhand för er solidaritet och ert stöd.


Förslag till meddelande till den vitryske presidenten


Förslag till fax till: Alexander Lukashenko
President för republiken Vitryssland
Fax: +375 17 2 26 06 10

Angående: Övergrepp mot fackliga rättigheter i Vitryssland

Ers Excellens

Beslutet att sluta dra fackföreningsavgifter i december förra året var ett tydligt brott mot grundläggande fackliga rättigheter och mot ILO konventioner. Vi har informerats av IUL, en internationell facklig organisation som representerar över 12 miljoner medlemmar över hela världen, att detta nu följts av direkta inblandningar i valen till ledande positioner i den vitryska landsorganisationen, dess bransch och regionala organisation. Arbetare runt världen ser dessa åtgärder som ett försök utplåna oberoendet hos de vitryska fackföreningarna och kommer att svara med alla till buds stående medel för att försäkra att arbetare i ert land har möjlighet att försvara sig, sina rättigheter och sina organisationer. Vi kommer att vägra erkänna eller ha kontakt med de fackliga ledare som tillsätts genom regeringens ingripande och arbeta för att se till att de förnekas all internationell legitimitet.
Vi kräver att er regering upphör med alla former av inblandning i fackföreningens inre angelägenheter, och försäkra att det extra möte i styrelsen i Agroindustrianställdas förbund som är planerat till den 10 september kan hållas utan regeringens inblandning, manipulering eller hot. Vi kommer att noggrant bevaka resultatet av detta möte.

högaktningsfullt


To: Mr. Alexander Lukashenko
President, Republic of Belarus
Fax: +375 17 2 26 06 10

Concerns: Ongoing Violations of Trade Union Rights

Mr. President,

The abolition of the check-off system in December last year was a flagrant violation of basic trade union rights and ILO Conventions. We have been informed by the IUF, an international trade union organization representing over 12 million members worldwide, that this has now been followed by direct interference in the election to leadership positions in the Federation of Trade Unions of Belarus and its branch and regional organizations. Workers around the world regard these measures as an attempt to eliminate the independence of the trade unions in Belarus, and will respond with all the means at their disposal to ensure that workers in your country are able to defend themselves, their rights and their organizations. We will refuse all recognition and contact with unions whose leadership has been established through government intervention, and work to ensure that they are denied all international legitimacy.
We call upon your government to cease all forms of interference in the affairs of the trade unions, and to ensure that the extraordinary meeting of the executive committee of the Agro-Industrial Workers' Union scheduled for September 10 takes place free of government intervention, manipulation and intimidation. We will be closely watching the results of this meeting.

Yours sincerely,

Nytt avtal ger förbättringar till hotellanställda i Chicago

09-Sep-2002





Medlemmar i IULs medlemsförbund HERE röstade den 6 september med överväldigande majoritet för att godkänna ett nytt avtal för 7 000 anställda vid hotell i Chicago med omnejd. Med förhandlingar som fortsatte efter att strejkvarselt löpt ut den första september, med medling från staden och delstaten, gav slutligen arbetsgivarna med sig och erbjöd löner och förmåner som vida översteg deras tidigare ”sista bud”. Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton och Westin är bland de hotellkedjor som omfattas av avtalet.

Enligt det föregående avtalet, tjänade en husfru i Chicago mindre än hälften av vad en fackligt ansluten anställd tjänade i New York, deras löner låg också under vad anställda i andra större städer tjänade. Anställda var tvingade att betala 85 USD per månad för sjuk- och hälsovård för familjen, något som tvingade många att söka socialhjälp för att få familjeekonomin att gå ihop.

Det nya avtalet ger en 54 procentig ökning under de fyra år avtalet löper, med en ökning av arbetsgivarnas bidrag till sjuk- och hälsovård med sammanlagt 94 %. Anställda utan dricks får 3,27 USD i ökning under avtalsperioden - en 37 procents ökning för en husfru.

Förbundet fick även fyra betalda sjukdagar under avtalsperioden. I det tidigare avtalet fanns inga. Andra framgångar inkluderar särskilda skrivningar för invandrare och särskild avtalstext rörande underleverantörer för att säkra anställningar.

New Agreement Brings Gains for Chicago Hotel Workers

09-Sep-2002





Members of the IUF-affiliated HERE voted overwhelmingly on September 6 in favor of a new city-wide collective agreement covering 7,000 employees in 27 Chicago-area hotels. With extended negotiations continuing past the September 1 strike deadline facilitated by mediation from city and state officials, the employers agreed to wage and benefit gains significantly in advance of their previous "final offer". Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton and Westin units are among those covered by the agreement.

Under the previous agreement, Chicago housekeepers earned less than half of what union workers earn in New York, and were also behind union workers in other major urban areas. Workers were required to pay 85 dollars per month for family health insurance, with many forced to seek public assistance to make ends meet.

The new agreement brings overall economic gains of 54 percent over the life of the four-year agreement, with employer healthcare contributions to increase by a total of 94 percent. Non-tipped workers are to receive USD 3.27 in raises over the four years - a 37 percent increase for housekeepers.

The union also won four paid sick days over the life of the contract. The previous contract had none. Other gains include immigrant rights language and subcontracting provisions to enhance job security.




Guatemalan Rights Activist Murdered

10-Sep-2002





The IUF has joined in the international campaign formed in response to the torture and murder of Manuel García de la Cruz, an activist with the National Coordinating Committee of Guatemalan Widows (CONAVIGUA). De la Cruz was found murdered, his mutilated head cut off, on September 6 in Joyabaj, Quiché province. He had been active in organizing the exhumation of the victims of mass repression in the area.

CONAVIGUA, according to Amnesty International, "began receiving death threats from the moment the group was formed in 1988." The organization has campaigned against repression, forced military recruitment, impunity for the perpetrators of violence against civilians and for justice for the victims of Guatemala's civil war.

De la Cruz's murder followed the ransacking of CONAVIGUA's headquarters on July 22 and an increase in threats and violence against human rights defenders. On September 9, armed men attacked a press conference organized by human rights supporters to discuss the September 6 murder.

You can send a message to the Guatemalan authorities denouncing the murder and calling for a full investigation by clicking here on the page prepared by our Latin American regional secretariat.

We thank you in advance for your solidarity and support.

ICFTU view on WSSD outcome

11-Sep-2002





Address by Guy Ryder, ICFTU General Secretary
At the World Summit on Sustainable Development
Johannesburg, 4 September 2002

Mr Chairperson,
I speak on behalf of the International Confederation of Free Trade Unions – representing 158 million trade unionists around the world. There have been some 400 representatives of the ICFTU, its affiliates, and our global union partners here in Johannesburg.
Workers, Ladies and gentlemen, are the most numerous stakeholders in the success of this World Summit and are committed to that success.
And as they have called upon the world’s political leaders to meet their historic responsibilities at this Summit, trade unionist have demonstrated also their willingness to pick up their burden of shared responsibility – as partners in sustainable development.
We have urged upon this Summit the compelling need to build a social pillar equal to, and as strong as, the economic and environmental pillars of development. Without that social pillar the edifice of sustainable development cannot itself endure.
And work, workplaces, and working people are the essence of the social pillar. It is through opportunities for decent work that millions of those today trapped in poverty can have access to sustainable livelihoods.
It is by making workplaces safe and healthy that people can meet their needs in acceptable conditions.
And it is through the respect of the fundamental rights of workers and only thus – that they can be engaged as architects of sustainable production processes. This Summit needs to make a firm commitment to those rights. They are essential to the very concept of rights-based, people-centered development.
And so we welcome the recognition we have found in Johannesburg of trade unions as stakeholders and as partners in sustainable development. These are roles we will be taking up vigorously after Johannesburg as we bargain with employers, as we ally with others in civil society and as we make our voices heard in international organisations.
But, like others, we are conscious of missed opportunities and failures of political will.
The opportunity was before us in Johannesburg to redirect the path of today’s unsustainable globalisation, to steer it clear of the spectre of entrenched global apartheid and towards social justice, equity and a better future for coming generations.
And yet – despite the reality of our common future. Despite the acknowledgement of common if differentiated responsibilities, the perspective of short term, narrow gain still weighs heavily.
It is as if individual governments, each placed precariously on the rockface of economic development are struggling to gain for themselves a higher foothold of advantage, believing that if they don’t, others will, blithely unaware that the rockface itself is crumbling and that all will be thrown to the bottom if they don’t start working together – NOW.
Mr Chairperson,
The agenda for action coming from this Summit needs to be an agenda for fundamental change. Change in development priorities, change in governance, change in policy making, change in attitudes and in behaviour. Such change is not welcome to all. It can seem unrealistic, disruptive, and threatening to entrenched interests. Bur for countless millions, the poorest and the most vulnerable to whom this Summit owes most, only fundamental change can bring any hope.
Trade unions have experience of change. And that experience shows that success comes through partnership, participation and negotiation.
Trade unions understand that moves to sustainable production will have impacts on employment. These need to be dealt with through „just transition“ processes formulated and implemented with the full participation of unions.
The ICFTU insists on the primary responsibility of state and inter-governmental action for sustainable development. It needs more coherence. Building and integrating the social pillar requires, it particular, the central involvement of the ILO, and its World Commission on the Social Dimension of Globalisation provides opportunities for this.
Private sectors partnerships and initiatives provide no substitute and cannot be an excuse for government inertia or inaction. Indeed, governments have to be active in applying and building upon existing international instruments addressing the behaviour of multinational enterprises.
But TYPE 2 agreements clearly can be an important compliment. The international trade union movement has been forging partnerships with employers and employers’ organisations which are genuinely committed to working with them. In some cases these have resulted in global framework agreements. And for us, decisive test of the legitimacy of TYPE 2 agreements will be the readiness of enterprises to engage in this fashion with their foremost stakeholders – their workforce through their trade unions.
Mr Chairperson,
This Summit can look to the international trade union movement as committed partners in sustainable development. We go forward from this Summit looking for leadership, vision, solidarity and persistence. Don’t disappoint us, and we will surely not disappoint you.

Nuevo acuerdo obtiene logros para los/as trabajadores/as hoteleros de Chicago

11-Sep-2002





Los miembros de HERE, afiliada a la UITA, votaron abrumadoramente el 6 de setiembre en favor de un nuevo acuerdo colectivo a nivel de ciudad que abarque a 7.000 empleados en 27 hoteles del área de Chicago. Al continuar el periodo ampliado de negociaciones pasado el plazo de huelga del 1° de setiembre facilitado por la mediación de los funcionarios municipales y estatales, los empleadores aceptaron logros salariales y beneficios muy superiores a su anterior “ofrecimiento final”. Las unidades del Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton y Westin se encuentran entre aquellos cubiertos por el acuerdo.

Según el acuerdo anterior, los/as trabajadores/as del sector economía doméstica de Chicago ganaban menos de la mitad de lo que ganan los/as trabajadores/as sindicalizados de Nueva York, y se encuentran por debajo de los/as trabajadores/as sindicalizados de otras importantes áreas urbanas. Se exigía a los/as trabajadores/as que pagaran 85 dólares por mes por seguro de salud familiar, viéndose muchos de ellos obligados a buscar asistencia pública para poder solucionar sus problemas.

El nuevo acuerdo proporciona logros económicos generales del 54 por ciento durante el período de 4 años de duración del convenio, aumentando las contribuciones de los empleadores para servicio médico en un 94 por ciento en total. Los/as trabajadores/as que no reciben compensación por servicios tendrán US$ 3,27 de aumento durante los cuatro años - un 37 por ciento de aumento para los/as trabajadores/as del sector economía doméstica.

El sindicato también obtuvo el pago de cuatro días por enfermedad durante la duración del contrato. En el contrato anterior no había ninguno. Otros logros incluyeron disposiciones sobre derechos de los/as inmigrantes y subcontratación para mejorar la seguridad laboral.

Neues Abkommen bringt Gewinne für die Hotelbeschäftigten in Chicago

11-Sep-2002





Die Mitglieder der IUL-Mitgliedsorganisation HERE sprachen sich am 6. September mit überwältigender Mehrheit für einen neuen, stadtweiten Tarifvertrag aus, der 7.000 Beschäftigte in 27 Hotels im Raum Chicago erfasst. Nach Verhandlungen, die über die Streikfrist vom 1. September hinaus verlängert wurden und unter Vermittlung seitens städtischer und bundesstaatlicher Beamter stattfanden, stimmten die Arbeitgeber Bezahlungs- und Leistungserhöhungen zu, die erheblich über ihrem vorherigen „endgültigen“ Angebot liegen. Zu den vom Tarifvertrag erfassten Hotels gehören Betriebe der Ketten Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton und Westin.

Nach dem früheren Tarifvertrag verdienten Hausangestellte in Chicago weniger als die Hälfte dessen, was gewerkschaftlich organisierte Arbeitnehmer in New York beziehen, und ihre Bezahlung blieb auch hinter derjenigen von gewerkschaftlich organisierten Arbeitnehmern in anderen städtischen Gebieten zurück. Diese Beschäftigten hatten monatlich 85 USD für Familienkrankenversicherung zu zahlen, was viele dazu zwang, Sozialhilfe zu beantragen, um genug zum Leben zu haben.

Der neue Vertrag bringt im Laufe der vierjährigen Laufzeit allgemeine finanzielle Erhöhungen von 54%, wobei die Arbeitgeberbeiträge an die Krankenversicherung um insgesamt 94% zunehmen sollen. Beschäftigte, die keine Trinkgelder beziehen, sollen während der vierjährigen Vertragsdauer Erhöhungen von USD 3,27 erhalten, was einer 37%-igen Erhöhung für Hausangestellte entspricht.

Die Gewerkschaft errang ferner für die Dauer des Vertrags vier bezahlte Krankentag. Der frühere Vertrag enthielt keine derartigen Bestimmungen. Weitere Gewinne sind Bestimmungen bezüglich der Rechte von Einwanderern und der Vertragsvergabe zur Verstärkung der Arbeitsplatzsicherheit.

Une nouvelle convention collective et des gains pour les travailleurs/euses de l’hôtellerie à Chicago

11-Sep-2002





Les membres de HERE, organisation syndicale affiliée à l’UITA, ont voté massivement le 6 septembre dernier en faveur d’une nouvelle convention collective à l’échelon municipal, qui s’appliquera à 7 000 travailleurs/euses dans 27 hôtels de la région de Chicago. Dans le cadre de négociations qui se sont poursuivies après l’échéance de grève du 1er septembre avec la médiation de fonctionnaires de la ville et de l’état de l’Illinois, les employeurs ont accepté d’accorder des hausses de salaire et des améliorations aux avantages sociaux dépassant de façon marquée les «offres finales» déposées précédemment. Les établissements des chaînes Hilton, Holiday Inn, Hyatt, Radisson, Sheraton et Westin sont au nombre des établissements couverts par la convention.

En vertu de la convention précédente, les préposés/es aux chambres de Chicago gagnaient moins de la moitié du salaire moyen des travailleurs/euses syndiqués/es de New York, et moins que les travailleurs/euses syndiqués/es des autres grands centres urbains. Les travailleurs/euses devaient verser USD 85,00 par mois pour l’assurance santé familiale et plusieurs devaient faire appel à l’assistance sociale afin de parvenir à joindre les deux bouts.

La nouvelle entente se traduit par des gains globaux de 54 pour cent sur les quatre années de la convention, avec une augmentation totale de 94 pour cent de la contribution de l’employeur aux programmes de santé. Les travailleurs/euses sans pourboire recevront des augmentations totalisant USD 3,27 l’heure au cours des quatre prochaines années – ce qui représente une augmentation de 37 pour cent pour les préposés/es aux chambres.

Le syndicat a également obtenu l’ajout de quatre congés-maladie rémunérés sur la durée de la convention, alors qu’il n’y en avait aucun auparavant. Les autres gains comprennent des droits relatifs à la langue pour les travailleurs/euses immigrants/tes et des dispositions sur la sous-traitance qui permettent d’améliorer la sécurité d’emploi.

Belarus: State Regains Control of Agro-Food Union as Lukashenko Tightens his Grip

13-Sep-2002





At the September 10 executive meeting of the IUF-affiliated Agro-Industrial Workers Union, union president Aleksander Yaroshuk, known as a principled opponent of Lukashenko's policies, was removed from office and replaced by the candidate of the Minister for Agriculture and Food Industry: deputy minister Vladimir Samosyuk.

Using threats and blackmail, the state authorities manipulated the election in direct violation of the union's statutes and the expressed will of the union congress which elected Yaroshuk in 2000. The outcome was a foregone conclusion, as Yaroshuk was deprived from the beginning of his right to preside the meeting. There was no registration procedure for delegates. Voting cards were distributed straight from the presidium to anyone who asked. A journalist was able to vote, but the elected president received his voting card only at the end of the farcical proceedings. The one and only candidate for president (who according to the union statutes is elected by Congress) was proposed by the Minister for Agriculture and Food Industry, who assured delegates that his deputy would restore the union's previously healthy relationship with the government (i.e. roll back the democratization process and the union's transformation into an organization representing its members).

With this takeover of the largest union in Belarus, Lukashenko brings to completion the process of integrating the unions into his police regime. For the moment, the workers of Belarus have been deprived of their right to independent trade unions, which can only ensure the country's further descent into isolation, poverty and oppression.

The IUF has always refused all recognition of unions whose leadership has been constituted through government intervention. We will be starting the measures required for disaffiliating the Agro-Industrial Workers Union of Belarus since it no longer meets the criteria for membership in the IUF, and have ceased all communication with the new leadership (i.e. the government of Belarus). Lukashenko's unions must be denied all international recognition.

We are fully confident that no force can permanently repress the aspirations of workers and of democratic civil society. The IUF will continue to actively work with and support independent trade union organizations in Belarus representing Belarussian workers, as opposed to the government and the police. We urge affiliates to inform their national centers and their governments of the intensification of Lukashenko's dictatorship, and give their solidarity and support to labour activists and all those working to establish democracy in Belarus.

Belarus: l’État reprend le contrôle du Syndicat des travailleurs agro-industriels alors que Lukashenko resserre son étreinte

16-Sep-2002





Le 10 septembre, à l’occasion de la réunion de l’exécutif du Syndicat des travailleurs agro-industriels, affilié à l’UITA, le président du syndicat Aleksander Yaroshuk, reconnu comme un opposant acharné aux politiques du président bélarussien Aleksander Lukashenko, a été démis de ses fonctions et remplacé par le candidat du ministère de l’Agriculture et de l’industrie alimentaire, le sous-ministre Vladimir Samosyuk.

Usant de menaces et de chantage, les autorités gouvernementales ont manipulé le résultat des élections, en violation flagrante des statuts du syndicat et de la volonté expresse du congrès du syndicat, qui avait élu Yaroshuk en 2000. Le résultat était joué d’avance, Yaroshuk étant privé dès le départ de son droit de présider la réunion. Il n’y a eu aucune procédure d’enregistrement des délégués/es, les bulletins de vote étant distribués directement par le Présidium à quiconque en faisait la demande. Un journaliste a pu voter, mais le président élu n’a reçu son bulletin de vote qu’à l’issue des procédures. La seule et unique candidature à la présidence (qui doit selon les statuts être élue par le Congrès) a été proposée par le Ministre de l’Agriculture et de l’industrie de l’alimentation, qui a assuré aux délégués/es que son candidat saurait rétablir les bonnes relations entre le syndicat et le gouvernement (c’est-à-dire en renversant le processus de démocratisation et de transformation du syndicat en une organisation représentant ses membres).

Avec cette main-mise sur la plus grande organisation syndicale du Belarus, Lukashenko complète le processus d’intégration des syndicats à son régime policier. Pour l’instant, les travailleurs/euses du Belarus ont perdu le droit à des organisations syndicales indépendantes, ce qui ne peut qu’assurer que le pays continue de s’enfoncer dans l’isolement, la pauvreté et l’oppression.

L’UITA a toujours refusé de reconnaître les organisations syndicales dont la direction est issue d’une intervention de l’État. Nous mettrons donc en marche le processus de désaffiliation du Syndicat des travailleurs agro-industriels du Belarus, puisque l’organisation ne satisfait plus aux critères d’appartenance à l’UITA, et avons mis fin à toutes les relations avec la nouvelle direction (c’est-à-dire le gouvernement du Belarus). Toute forme de reconnaissance internationale doit être refusée aux syndicats fantoches de Lukashenko.

Nous sommes fermement convaincus qu’aucune force ne peut réprimer indéfiniment les aspirations des travailleurs/euses et de la société civile démocratique. L’UITA continuera d’appuyer et de travailler activement avec les organisations syndicales indépendantes du Belarus qui représentent les travailleurs/euses de ce pays, plutôt que le gouvernement ou la police. Nous prions instamment les affiliées d’informer leurs centrales nationales et leurs gouvernements de l’appesantissement de la dictature de Lukashenko et de manifester leur solidarité et leur appui envers les syndicalistes et tous/tes ceux/celles qui travaillent à établir la démocratie en Belarus.

Bielorrusia: El estado recupera control sobre sindicato agroalimentario a medida que Lukashenko aumenta su poder

16-Sep-2002





En la reunión ejecutiva del 10 de setiembre de la afiliada a la UITA, el Sindicato de trabajadores de la Agro-Industria, el presidente sindical Aleksander Yaroshuk, conocido como un oponente de principios a las políticas de Lukashenko, fue retirado del cargo y reemplazado por el candidato del Ministro de Agricultura y Alimentación: ministro suplente Vladimir Samosyuk.

Utilizando amenazas y chantajes, las autoridades estatales manipularon la elección en directa violación de los estatutos sindicales y la voluntad expresa del congreso sindical que eligió a Yaroshuk en el 2000. El resultado fue una conclusión inevitable ya que Yaroshuk fue privado desde el comienzo de su derecho a presidir la reunión. No existió procedimiento alguno de registro de delegados. Las tarjetas de votación se distribuyeron desde el presidium a todos los que las solicitaban. Un periodista pudo votar, pero el presidente electo recibió su tarjeta de votación sólo al final de los grotescos procedimientos. El único candidato a presidente (que según los estatutos del sindicato es electo por el Congreso) fue propuesto por el Ministro de Agricultura e Industria de la alimentación, quien aseguró a los delegados que su suplente restauraría la relación anteriormente saludable del sindicato con el gobierno (vale decir, invertir el proceso de democratización y de la transformación del sindicato en una organización que represente a sus miembros).

Con el control del mayor sindicato de Bielorrusia, Lukashenko completa el proceso de integración de los sindicatos en su régimen policial. Por el momento, los trabajadores de Bielorrusia han visto denegado su derecho a sindicatos independientes, que sólo puede asegurar un mayor descenso del país en el aislamiento, pobreza y opresión..

La UITA siempre se ha negado a reconocer aquellos sindicatos cuya dirigencia haya sido constituida mediante intervención gubernamental. Comenzaremos a tomar las medidas requeridas para desafiliar al Sindicato de trabajadores de la Agro-Industria de Bielorrusisa pues ya no cumple con los criterios de afiliación a la UITA, y hemos interrumpido nuestra comunicación con la nueva dirigencia (vale decir, el gobierno Bielorruso). Debe denegarse a los sindicatos de Lukashenko todo reconocimiento internacional.

Confiamos plenamente que ninguna fuerza puede reprimir permanentemente las aspiraciones de los trabajadores y de la sociedad civil democrática. La UITA continuará trabajando activamente con las organizaciones sindicales independientes de Bielorrusia que representan a sus miembros y en apoyo de las mismas, en oposición al gobierno y la policía. Instamos a las afiliadas a informar a sus centrales nacionales y a sus gobiernos sobre la intensificación de la dictadura de Lukashenko, y brindar su solidaridad y apoyo a los activistas laborales y a aquellos que trabajan para establecer la democracia en Bielorrusia.

IUF/Interbrew Agreement Ends Four-Month Brewery Strike in Montenegro

19-Sep-2002





Meeting in the Croatian city of Dubrovnik, the IUF and its two main Belgian affiliates in the food and beverage sector, FGTB-HORVAL and CCAS-CSC, reached an agreement with representatives of the headquarters of Interbrew, the world's second largest brewer. The agreement spelled out the conditions for a fair and just end to a long and painful strike at the company's Trebjesa brewery in Niksic and guaranteed that the three hundred brewery workers would start receiving wages again from September 17.

The IUF delegation signing the agreement comprised IUF general secretary, Ron Oswald, FGTB-HORVAL president, Alfons de Mey, CCAS-CSC national officer, Bart Vannetelbosch and the IUF's coordinator for South East Europe, Mato Lalic. Signing for the company were Beni Roos, Vice-President, Industrial Relations and Jos Duijsters, Human Resources Director for Eastern and Central Europe.

The striking workers massively endorsed the agreement at meetings on September 15 and the physical return to work took place on September 19. The IUF's food workers affiliate in Montenegro and local management have now fully endorsed the agreement.

"This agreement ends a painful and damaging four-month strike for all concerned. It could not have been possible without the determined struggle mounted by our members in the brewery throughout that time. All parties have agreed not to dwell on recriminations but rather to look to the future. The agreement provides a fair and just basis for members of the IUF's affiliate to resume work, recognizes and protects their rights to union representation and collective bargaining rights and protects net wages against both inflation and 2002 tax increases. Interbrew's local management's effort to undermine and deny these rights has come to nothing and the company has guaranteed that they will honour the agreement in its entirety," commented the IUF general secretary.

Oswald went on to say, "This agreement is a victory for fairness and common sense. Our members want to work and want to be part of a successful company. But they want to do so with dignity, with justice and with fair treatment and this agreement provides the foundation for just that. I appreciate the constructive and good faith efforts made by Interbrew negotiators during two long and difficult days of talks in Dubrovnik. I also thank our two Belgian affiliates for their total support throughout these negotiations. Their presence added critically to our ability to arrive at an agreement we can all be pleased and even proud of."

Click here to see the full text of the IUF/Interbrew agreement signed in Dubrovnik.


IUF Global Meat Workers' Conference Develops Action Plan for Future Work

20-Sep-2002






UFCW Canadian Director Mike Fraser opened the IUF’s Global Meat Workers Conference

On September 11 the IUF Global Meat Conference ended its three-day meeting in Toronto by adopting an action plan for future co-ordinated trade union work in the meat sector. Eighty-two delegates from 29 different unions in 21 countries in all regions of the world participated in the work of the conference, which was hosted by the UFCW.

Delegates in focus group sessions identified priority issues for ongoing trade union international work in the meat sector. Improving health and safety for meat and poultry workers, and the prevention of repetitive strain injuries through the implementation of proper ergonomics standards are a high priority. Delegates viewed a video presentation on organising poultry workers around these issues produced by the North American RWDSU/UFCW. Delegates from the Dutch FNV Bondgenoten and German NGG unions presented the results of health and safety programmes negotiated with employers' organizations.

Organising new members, especially among vulnerable immigrant workers, was identified as another priority. Delegates from the UFCW described the union's struggle to organise immigrant workers, many of them undocumented, in the face of hostile employers and unresponsive government authorities. The Japanese union Zensen stressed the need to organise part-time and contract workers in the industry.

Delegates also discussed improving ways of consulting and representing existing membership in the sector. The Danish NNF described an ongoing programme to consult its members on their priority bargaining objectives.

Improving working conditions represented another common theme The Dutch union reported on the results of a comparative study of working conditions in the pork industry in five European countries. The study showed that both pay and conditions were best in the well-managed Danish industry, which produced quality export products and negotiated fairly with a union that was supported by 100% of the workers in the industry.

In most countries, workers in the meat and poultry sectors were facing increased work pressures through speeding up of production lines, caused by the demands of the major customers, supermarket chains and fast food restaurants. The delegates expressed an interest in more cooperation with unions in these sectors.

Another priority was identified as restoring consumer confidence through effective programmes for food safety. Delegates from Japan described the crisis in the industry caused by consumer fears of illnesses related to meat products and illegal business practices by some companies that undermined consumer confidence. Delegates agreed on the importance of establishing credible autonomous food safety authorities at the national level as well as high international food safety standards.

Finally, delegates expressed concern about the consequences of the accelerated concentration and globalisation of the meat industry that was creating a number of giant corporations that were hostile to trade unions.

A specific meeting focussed on the anti-union US meat transnational Smithfield Foods brought together representatives from Brazil, Poland, France and North America to start to build an international IUF coalition of unions to present a common front against the aggressive anti-worker policies of that company.

The Solidarnosc delegates from Poland outlined major problems with the US-based transnational company Smithfield.


To address these priority issues, the delegates agreed on an action programme that requires cooperation among national unions and coordination through the IUF secretariat.

Delegates agreed that unions at the national and local levels are responsible for developing a solid membership base, organising new workers, particular among the more vulnerable groups such as immigrants and contract workers, and pressing for strong national legislation (such as ergonomics standards) in each country. In order to avoid social dumping, delegates agreed to regularly circulate information on comparative working conditions and to build on best practice.

Follow-up activities will be organised on the regional level, particularly in Europe, where the widening of the EU will bring in several major meat-producing countries.

Conference delegates also participated in a solidarity picket line at the Indonesian consulate in support of the locked-out workers at the Shangri-La Hotel in Jakarta, Indonesia.

Conference documentation and powerpoint presentations made at the conference are available on the members only site. Enter the IUF Members-only site (click here) and enter the login and password available to IUF affiliates.

Weißrussland: Staat gewinnt Kontrolle über Agrar-/Lebensmittelgewerkschaft zurück, da Lukaschenko die Schraube anzieht

23-Sep-2002





Auf der Sitzung des Vorstandes der Gewerkschaft der Beschäftigten des Agrarsektors, die der IUL angeschlossen ist, vom 10. September wurde der Gewerkschaftsvorsitzende Alexander Jaroschuk, der die Politik Lukaschenkos grundsätzlich ablehnt aus seinem Amt entfernt und durch den Kandidaten des Ministers für Landwirtschaft und Lebensmittelindustrie, den stellvertretenden Minister Wladimir Samosjuk, ersetzt.

Mit Drohungen und Erpressung manipulierten die Staatsbehörden die Wahlen in direkter Verletzung der Gewerkschaftssatzung und des ausdrücklichen Willens des Gewerkschaftskongresses, der Jaroschuk im Jahr 2000 gewählt hatte. Das Ergebnis war unvermeidlich, da Jaroschuk von Anfang an sein Recht auf Führung des Vorsitzes der Tagung entzogen worden war. Es fand kein Verfahren zur Eintragung der Delegierten statt. Die Stimmkarten wurden vom Präsidium direkt an alle, die darum ersuchten, verteilt. Ein Journalist konnte seine Stimme abgeben, doch der gewählte Vorsitzende erhielt seine Stimmkarte erst am Schluss des absurden Prozederes. Der alleinige Anwärter auf das Amt des Vorsitzenden (der gemäß der Gewerkschaftssatzung vom Kongress gewählt wird) wurde vom Minister für Landwirtschaft und Lebensmittelindustrie vorgeschlagen, der die Delegierten versicherte, dass sein Stellvertreter die frühere positive Beziehung zur Regierung wiederherstellen (d.h. den Demokratisierungsprozess und die Umwandlung der Gewerkschaft in eine Organisation, die ihre Mitglieder vertritt, rückgängig machen) werde.

Mit dieser Übernahme der größten Gewerkschaft Weißrusslands vollendet Lukaschenko den Prozess der Integration der Gewerkschaften in das politische Regime. Zurzeit wird den weißrussischen Arbeitnehmern das Recht auf unabhängige Gewerkschaften verweigert, was nur bedeuten kann, dass das Land in Isolation, Armut und Unterdrückung verfallen wird.

Die IUL lehnte stets jede Anerkennung von Gewerkschaften ab, deren Führung durch Regierungsintervention gebildet wurde. Wir werden die Maßnahmen zum Ausschluss der Gewerkschaft der Beschäftigten des Agrarsektors Weißrusslands in die Wege leiten, da sie die Kriterien für die IUL-Mitgliedschaft nicht mehr erfüllt, und haben jeden Kontakt mit der neuen Führung (d.h. der Regierung Weißrusslands) abgebrochen. Den Gewerkschaften Lukaschenkos ist jede internationale Anerkennung zu verweigern.

Wir sind voll und ganz davon überzeugt, dass keine Kraft die Bestrebungen der Arbeitnehmer und der demokratischen bürgerlichen Gesellschaft auf die Dauer unterdrücken kann. Die IUL wird weiterhin aktiv mit unabhängigen Gewerkschaftsorganisationen in Weißrussland, die im Gegensatz zu Regierung und Polizeikräften die weißrussischen Beschäftigten vertreten, zusammenarbeiten und sie unterstützen. Wir rufen die Mitgliedsorganisationen dringend dazu auf, ihre nationalen Gewerkschaftszentralen und ihre Regierungen über die Verschärfung der Diktatur Lukaschenkos zu unterrichten und den Gewerkschaftsaktivisten und allen, die an der Errichtung der Demokratie in Weißrussland arbeiten, ihre Solidarität und Unterstützung zu gewähren.

Une entente entre l’UITA et Interbrew vient mettre un terme à une grève de quatre mois dans une brasserie du Monténégro

23-Sep-2002





Réunis dans la ville de Dubrovnik en Croatie, l’UITA et ses deux principales affiliées belges du secteur des aliments et des boissons, FGTB-HORVAL et CCAS-CSC, sont parvenus à négocier un accord avec les représentants du siège social d’Interbrew, deuxième plus grand brasseur au monde. L’entente précise les conditions qui permettront un règlement juste et équitable d’une grève longue et difficile à la brasserie Trebjesa de la société à Niksic et garantit que les 300 travailleurs/euses de l’établissement recommenceront à toucher leur salaire dès le 17 septembre.

L’entente a été signée par une délégation de l’UITA formée du secrétaire général Ron Oswald, du président de la FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, du dirigeant national Bart Vannetelbosch de la CCAS-CSC et du coordonnateur régional de l’UITA pour l’Europe centrale et orientale, Mato Lalic. Beni Roos, vice-président aux Relations de travail et Jos Duijsters, directeur des Ressources humaines pour l’Europe centrale et orientale ont signé l’entente au nom de la société.


Les membres du comité de grève du syndicat en compagnie du secrétaire général de l’UITA, Ron Oswald, et du coordonnateur régional de l’UITA pour l’Europe centrale et orientale, Mato Lalic (respectivement deuxième et troisième à partir de la droite)

Les travailleurs/euses en grève ont massivement entériné l’entente lors de réunions tenues le 15 septembre et le retour au travail a eu lieu le 19 septembre. Le directeur de l’usine locale n’a toujours pas ratifié l’entente, mais Interbrew a donné à l’UITA et à ses affiliées belges des garanties claires à l’effet que cela ne mettait aucunement en péril l’entente intervenue entre les parties. L’affiliée de l’UITA dans le secteur de l’alimentation au Monténégro a donné son appui total à l’entente.


Mato Lalic, de l’UITA, en discussion avec des travailleurs/euses après leur retour au travail

«Cette entente met fin a une grève de quatre mois qui a été pénible et coûteuse pour toutes les parties. Elle n’aurait pas été possible sans la lutte déterminée menée depuis le début par nos membres dans la brasserie. Les parties ont convenu de laisser leurs récriminations derrière et de se tourner vers l’avenir. L’entente permet aux membres de l’UITA de reprendre le travail sur des bases justes et équitables. En outre, elle reconnaît et protège leurs droits à la représentation syndicale et à la négociation collective, et protège leurs salaires nets contre l’inflation et les augmentations des charges fiscales en 2002. Les efforts de la direction locale d’Interbrew afin de miner et nier ces droits ont échoué et la société a garanti qu’elle respecterait toutes les dispositions de l’entente», a déclaré le secrétaire général de l’UITA.


La brasserie a rouvert ses portes et les travailleurs/euses sont rentrés/es au travail le 19 septembre 2002, après quatre mois de grève

Oswald a poursuivi en affirmant que «cette entente constitue une victoire pour l’équité et le bon sens. Nos membres veulent travailler et veulent être associés/es à une entreprise gagnante, mais dans la dignité et la justice, en étant traités/es de manière équitable; c’est ce que permet cette entente. Je tiens à souligner les efforts constructifs et la bonne foi des négociateurs mandatés par Interbrew tout au long de ces deux difficiles journées de négociation à Dubrovnik. Je désire également remercier nos deux affiliées belges pour le soutien total qu’elles nous ont apporté. Leur présence a joué un rôle crucial dans notre capacité à négocier une entente dont nous pouvons tous/tes être satisfaits/tes et même fiers/ères».

Cliquez ici pour afficher le texte complet de l’entente intervenue entre l’UITA et Interbrew à Dubrovnik.

La Conférence syndicale internationale de l’UITA sur la viande élabore un plan d’action pour des interventions futures

23-Sep-2002






Le Directeur de TUAC au Canada, Mike Fraser, a ouvert la Conférence syndicale internationale de l’UITA sur la viande

Après trois jours de travaux, la Conférence syndicale internationale de l’UITA sur la viande a pris fin le 11 septembre avec l’adoption d’un plan d’action pour une intervention syndicale coordonnée dans le secteur de la viande. Quatre-vingt-deux délégués/es représentant 29 syndicats dans 21 pays de toutes les régions du monde ont participé à la Conférence, accueillie par TUAC.

Au sein de groupes de discussion, les délégués/es ont recensé les enjeux prioritaires sur lesquels devait porter le travail syndical international dans le secteur de la viande. L’amélioration des conditions de santé et de sécurité des travailleurs/euses de l’industrie de la viande et de la volaille et la prévention des blessures musculo-squelettiques seront hautement prioritaires. Les délégués/es ont pu voir une vidéo préparée par l’affiliée nord-américaine RWDSU/UFCW sur la mobilisation des travailleurs/euses de l’industrie de la volaille autour de ces questions. Des délégués/es de la FNV Bondgenoten des Pays-Bas et de la NGG d’Allemagne ont présenté les résultats des programmes de santé et sécurité négociés avec les associations d’employeurs.

Le recrutement de nouveaux membres, en particulier chez les travailleurs/euses immigrants/tes vulnérables, est une autre des priorités retenues par la Conférence. Les délégués/es de TUAC ont décrit la lutte de l'organisation afin de syndiquer les travailleurs/euses immigrants, dont plusieurs sont sans papiers, face à des employeurs hostiles et à des gouvernements qui ne réagissent pas. L’organisation syndicale japonaise Zensen a fait valoir l’importance de la syndicalisation des travailleurs/euses temporaires et à temps partiel dans l’industrie.

Les délégués/es ont également discuté d’approches améliorées de consultation et de représentation de l’effectif actuel dans le secteur. L’organisation syndicale danoise NNF a décrit le programme qu’elle applique pour consulter ses membres afin de connaître leurs priorités avant le début des négociations.

L’amélioration des conditions de travail est un autre thème récurrent. L’organisation syndicale hollandaise a présenté les résultats d’une enquête comparative sur les conditions de travail dans l’industrie du porc dans cinq pays d’Europe. L’étude indique que les meilleurs salaires et les meilleures conditions de travail étaient offerts par l’industrie danoise, bien gérée, qui exporte des produits de grande qualité et qui négocie de bonne foi avec une organisation syndicale appuyée par la totalité des travailleurs/euses de l’industrie.

Dans la plupart des pays, les travailleurs/euses de l’industrie de la volaille font face à une pression de travail accrue en raison de l’augmentation des cadences résultant des exigences des principaux clients, les grandes chaînes d’alimentation et de restauration rapide. Les délégués/es ont souhaité voir une plus grande coopération intersyndicale dans ces secteurs.

Restaurer la confiance des consommateurs/trices par des programmes efficaces de sécurité des aliments figure aussi au nombre des priorités recensées par la Conférence. Les délégués/es du Japon ont décrit la crise déclenchée au sein de l’industrie par les craintes des consommateurs/trices face aux maladies reliées aux produits carnés. Ils/elles ont également décrit les pratiques illégales de certaines entreprises, qui ont miné la confiance des consommateurs/trices. Les délégués/es ont convenu de l’importance de confier à des organismes crédibles et autonomes la responsabilité de la sécurité des aliments au plan national et d’établir des normes internationales élevées pour la sécurité des aliments.

Enfin, les délégués/es ont exprimé leur préoccupation face aux conséquences de l’accélération de la concentration et de la mondialisation de l’industrie de la viande, qui conduit à l’émergence d’un petit nombre de très grandes sociétés ouvertement hostiles aux syndicats.

Un atelier réunissant des délégués/es du Brésil, de Pologne, de France et d’Amérique du Nord portant spécifiquement sur la société transnationale antisyndicale Smithfield Foods - basée aux États-Unis - a permis de jeter les bases d’une coalition syndicale internationale de l’UITA, afin de faire front commun contre les pratiques antisyndicales de cette entreprise.


Les délégués/es de l’organisation syndicale polonaise Solidarnosc présentent les problèmes importants auxquels ils/elles font face dans leur interaction avec la société transnationale Smithfield Foods, basée aux États-Unis.

Afin de répondre à ces enjeux prioritaires, les délégués/es ont convenu d’un plan d’action faisant appel à la coopération entre les organisations syndicales nationales et à la coordination par le secrétariat de l’UITA.

Les délégués/es ont convenu que les organisations syndicales locales et nationales ont la responsabilité d’établir une base d’effectif solide, de syndiquer les nouveaux travailleurs/euses, en particulier au sein des groupes les plus vulnérables, comme les travailleurs/euses immigrants/tes et les travailleurs/euses temporaires, et de faire des pressions en vue d’une législation nationale ferme (incluant par exemple des normes ergonomiques) dans chaque pays. Afin de prévenir le dumping social, les délégués/es ont convenu d’assurer la circulation de l’information sur une base régulière au sujet des conditions de travail et de créer une banque d’information sur les meilleurs pratiques.

Des activités de suivi seront organisées sur une base régionale, particulièrement en Europe, où l’élargissement de l’Union européenne y fera entrer plusieurs pays qui sont de grands producteurs de viande.

Les délégués/es à la conférence ont également participé à un rassemblement devant le consulat de l’Indonésie afin de marquer leur appui aux travailleurs/euses en lock-out de l’hôtel Shangri-La de Djakarta, en Indonésie.

Les membres de l’UITA ont accès à la documentation détaillée de la conférence sur la section réservée aux membres du site Web de l’UITA. L’accès à la section réservée (cliquez ici) se fait à partir de la page d’accueil du site Web de l’UITA, en utilisant le nom d’usager et le mot de passe dont dispose chacune des affiliées de l’UITA.

Trade Union Rights at Risk at Coca-Cola Guatemala

24-Sep-2002





For some months our affiliated food and beverage workers' federation in Guatemala, FESTRAS, and its affiliate in the Embotelladora Central, STECSA, have faced a difficult collective bargaining situation in negotiations with PANAMCO, Coca-Cola’s principal bottler in Latin America.

Negotiations are deadlocked around company demands which would erode the conditions currently protected by the existing collective agreement.

In addition, the company is pursuing a legal process to dismiss eight union representatives from the plant, in violation of the collective agreement which guarantees time-off to union representatives in the plant for union activity

In these circumstances the union has announced its intention to take legal strike action to advance the negotiations and to prevent the dismissal of the eight union representatives. The IUF has informed Panamco that we expect the company to abandon these dismissal cases in order to provide an environment in which the the deadlocked collective bargaining process might move forward.

PANAMCO, however, has now filed a court action asking that STECSA be denied the right to conduct a legal strike, alleging that the workers' vote authorising strike action should have included confidential and management employees. Panamco is asking the court to declare unconstitutional a section of the labour code that specifies that confidential and management employees are not included in the majority vote of all workers required to call a legal strike. Tthis specific provision was approved by the Guatemalan legislature in 2001 following a signed agreement to that effect reached by two union confederations with CACIF, the association of Guatemalan employers. This agreement was part of an overall package of reforms intended to bring Guatemala into conformity with ILO Conventions.

We are therefore asking trade unionists and all defenders of trade union rights to contact Coca-Cola and Panamco to urge the company to:
  • Withdraw the dismissal cases against the eight local union representatives;

  • Show a willingness to reach a fair settlement in the negotiations with STECSA which fully respects the rights achieved by the union through previous collective bargaining processes (often conducted in extremely difficult and dangerous circumstances);
  • Stop interfering with the workers' constitutional right to democratically decide on whether or not to take strike action if required.

The letters to Panamco and Coca-Cola below may serve as model messages. Please send copies of any messages you might send to the IUF secretariat. We thank you in advance for your solidarity and support.

Model Message to Panamco


Fax to Carlos EduardoTrigueros: + 502 442 0966
E-mail: mpaizpanamco-tica.co.cr

Dear Mr Trigueros,
Concerns: Ongoing conflict at the Embotelladora Central plant in Guatemala

We have been informed by the IUF of a continuing legal process aimed at dismissing eight of the local union’s plant level representatives. We are deeply concerned that current negotiations towards a new collective agreement are therefore taking place under the threat of these dismissals and would ask that the company withdraw these pending cases immediately to allow further negotiations to take place in an atmosphere of conciliation rather than coercion.

We are also deeply concerned by the apparent unwillingness of the company to find a fair and just settlement to the outstanding bargaining issues that respects workers conditions that have been previously negotiated often in difficult and dangerous circumstances and that had led to a relationship between the company and the union that previously represented something of a positive model for employer/union relations in Guatemala. We would ask that the company make every effort to respect these previously negotiated rights and to show sufficient flexibility to allow a fair and reasonable settlement to emerge from the currently deadlocked negotiations.

We also ask that you withdraw the legal action that seeks to deny union employees at EMBOCEN their constitutional right to democratically decide on whether or not to engage in a strike by requiring that management and confidential employees be included in that voting process.

We are closely following developments and very much hope to hear of signs of positive progress in the near future to avoid the situation becoming even more serious than it currently is.

Yours sincerely,

Model Message to Coca-Cola


Fax to: Douglas Daft CEO, The Coca Cola Company
Fax: +1 404 676 8005

Dear Mr. Daft
Concerns: Ongoing conflict at the Embotelladora Central plant in Guatemala

We have been informed by the IUF of a continuing legal process aimed at dismissing eight of the local union’s plant level representatives. We are deeply concerned that current negotiations towards a new collective agreement are therefore taking place under the threat of these dismissals and would ask that the company withdraw these pending cases immediately to allow further negotiations to take place in an atmosphere of conciliation rather than coercion.

We are also deeply concerned by the apparent unwillingness of the company to find a fair and just settlement to the outstanding bargaining issues that respects workers conditions that have been previously negotiated often in difficult and dangerous circumstances and that had led to a relationship between the company and the union that previously represented something of a positive model for employer/union relations in Guatemala. We would ask that the company make every effort to respect these previously negotiated rights and to show sufficient flexibility to allow a fair and reasonable settlement to emerge from the currently deadlocked negotiations.

We are also concerned that EMBOCEN/PANAMCO has filed a legal action that seeks to deny union employees at EMBOCEN their constitutional right to democratically decide on whether or not to engage in a strike by requiring that management and confidential employees be included in that voting process

We would therefore ask that The Coca-Cola Company exercise its undoubted influence over its Latin American anchor bottler Panamco to bring this currently deadlocked situation to a fair and just end as quickly as possible.

We are closely following developments and very much hope to hear of signs of positive progress in the near future to avoid the situation becoming even more serious than it currently is.

Yours sincerely,

IUL und Interbrew vereinbaren Abkommen zur Beendigung des viermonatigen Brauereistreiks in Montenegro

24-Sep-2002





Bei einem Treffen in der kroatischen Stadt Dubrovnik erzielten die IUL und ihre beiden größten belgischen Mitgliedsverbände im Nahrungsmittel- und Getränkesektor, die FGTB-HORVAL und CCAS-CSC, eine Einigung mit den offiziellen Vertretern von Interbrew, der zweitgrößten Brauerei der Welt. Das Abkommen regelt die Bedingungen für eine faire und gerechte Beendigung des langwierigen und mit großen Mühen verbundenen Streiks in der Interbrew-Brauerei Trebjesa in Niksic und enthält die Garantie, dass die dreihundert Brauereiarbeiter ab dem 17. September ihre Löhne wieder ausbezahlt bekommen.

Der IUL-Delegation, die das Abkommen unterzeichnete, gehörten der IUL-Generalsekretär Ron Oswald an sowie der Vorsitzende der FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, der nationale Referent der CCAS-CSC, Bart Vannetelbosch, und der IUL-Koordinator für Südosteuropa, Mato Lalic. Auf Seiten des Unternehmens unterzeichneten Beni Roos, Vizepräsident und zuständig für die Arbeitnehmer-Arbeitgeber-Beziehungen, sowie Jos Duijsters, leitender Personalchef für Ost- und Mitteleuropa.

Mitglieder des Streikkomitees der Gewerkschaft mit IUL-Generalsekretär Ron Oswald und dem Koordinator der IUL für Südosteuropa Mato Lalic (zweiter, bzw. dritter von rechts)

Nachdem die streikenden Arbeitnehmer am 15. September mit großer Mehrheit für das Abkommen gestimmt hatten, nahmen sie die Arbeit am 19. September wieder auf. Und auch wenn die lokale Interbrew-Geschäftsleitung das Abkommen noch nicht unterzeichnet hat, so gab Interbrew der IUL und ihren belgischen Mitgliedsverbänden die eindeutige Zusage, dass dies das Abkommen in keiner Weise gefährden würde. Der IUL-Mitgliedsverband der Nahrungsmittelarbeiter in Montenegro hat das Abkommen voll und ganz gebilligt.

Mato Lalic von der IUL im Gespräch mit Arbeitnehmer/innen nach ihrer Rückkehr zur Arbeit

"Dieses Abkommen beendet einen für alle Beteiligten schmerzlichen und schädlichen Streik, der vier Monate gedauert hat. Ohne die anhaltende Entschlossenheit und Kampfbereitschaft unserer Mitglieder in der Brauerei wäre es jedoch nicht zustande gekommen. Die beiden Parteien haben nun vereinbart, keinen gegenseitigen Groll zu hegen und den Blick in die Zukunft zu richten. Das Abkommen bietet den Mitgliedern der IUL-Mitgliedsgewerkschaft eine faire und gerechte Grundlage, um ihre Arbeit wieder aufzunehmen, es anerkennt und verteidigt ihr Recht, sich gewerkschaftlich zu organisieren und Tarifverhandlungen zu führen, und es schützt ihre Nettolöhne vor der Inflation wie auch vor den Steuererhöhungen von 2002. Somit sind alle Anstrengungen der lokalen Interbrew-Geschäftsleitung, diese Rechte zu untergraben und zu verweigern, im Sand verlaufen, denn die Konzernleitung hat ihr Wort gegeben, dass sie das Abkommen in seiner Gesamtheit einhalten und achten wird“, lautete der Kommentar des IUL-Generalsekretärs.

Die Wiedereröffnung der Brauerei und die Rückkehr der Arbeitnehmer am 19. September 2002 nach vier Monaten Streik

Oswald sagte weiter: "Dieses Abkommen bedeutet einen Sieg der Gerechtigkeit und des gesunden Menschenverstands. Unsere Mitglieder wollen arbeiten und sie wollen Teil eines erfolgreichen Unternehmens sein. Dazu sind sie aber nur bereit, wenn ihre Würde gewahrt bleibt und sie gerecht und fair behandelt werden. Das Abkommen bildet dafür die Grundlage. Ich anerkenne und schätze den konstruktiven Beitrag, den die Verhandlungspartner der Interbrew in Dubrovnik während zweier langer und schwieriger Verhandlungstage in gutem Glauben leisteten. Außerdem gilt mein Dank der uneingeschränkten Unterstützung unserer beiden belgischen Mitgliedsverbände. Ihre Anwesenheit trug entscheidend dazu bei, dass wir eine Vereinbarung erzielen konnten, mit der wir alle zufrieden und auf die wir sogar stolz sein können.“

Für den vollständigen Text hier klicken das IUL/Interbrew Abkommen unterzeichnet in Dubrovnik.

Acuerdo de la UITA e Interbrew para terminar huelga de cervecería de cuatro meses de duración en Montenegro

24-Sep-2002





Reunidos en la ciudad croata de Dubrovnik, la UITA y sus dos principales afiliadas belgas del sector de la alimentación y bebidas, FGTB-HORVAL y CCAS-CSC, arribaron a un acuerdo con los representantes de las oficinas centrales de Interbrew, la segunda fábrica de cerveza del mundo. El acuerdo delineó las condiciones para una terminación equitativa y justa de la prolongada y dolorosa huelga en la cervecera Trebjesa de la compañía en Niksic y garantizó que los trescientos trabajadores/as cerveceros comenzarían a recibir sus salarios nuevamente a partir del 17 de setiembre.

La delegación de la UITA que suscribió el acuerdo compendió al secretario general de la UITA, Ron Oswald, al presidente de FGTB-HORVAL, Alfonse de Mey, al ejecutivo nacional de CCAS-CSC, Bart Vannetelbosch y al coordinador de la UITA para el Sudeste Europeo, Mato Lalic. En nombre de la compañía, firmaron el Vicepresidente de Relaciones Industriales, Beni Roos, y el Director de Recursos Humanos para Europa Central y Oriental, Jos Duijsters.


Miembros del comité de huelga de la organización sindical con el secretario general de la UITA, Ron Oswald, y el coordinador de la UITA del Sudeste Europeo, Mato Lalic (respectivamente, segundo y tercero desde la derecha)

Los/as trabajadores/as en huelga endosaron colectivamente el acuerdo en las reuniones efectuadas el 15 de setiembre y el retorno físico al trabajo tuvo lugar el 19 de setiembre. El gerente de la planta local de Interbrew aún no ha firmado el acuerdo pero la UITA y sus afiliadas belgas tienen la clara garantía de Interbrew que esto no pone en peligro al acuerdo de ninguna forma. La afiliada a la UITA de trabajadores/as de la alimentación en Montenegro ha endosado íntegramente el acuerdo.


Mato Lalic de la UITA habla con los/as trabajadores/as después que regresaron al trabajo

"Este acuerdo finaliza cuatro meses de una huelga dolorosa y perjudicial para todos los afectados. No habría sido posible sin la lucha resuelta montada por nuestros miembros en la fábrica de cerveza durante ese tiempo. Todas las partes han convenido no extenderse en recriminaciones sino más bien mirar hacia el futuro. El acuerdo brinda una base equitativa y justa para que los miembros de la afiliada de la UITA reanuden el trabajo, reconoce y protege sus derechos de representación sindical y de negociación colectiva y protege los salarios netos contra la inflación así como los aumentos impositivos del 2002. Los esfuerzos de la gerencia local de Interbrew de debilitar y rechazar estos derechos han quedado reducidos a nada y la compañía ha garantizado que ellos respetarán el acuerdo en su totalidad" – comentó el secretario general de la UITA.


La fábrica de cerveza reabre y los/as trabajadores/as regresan al trabajo el 19 de setiembre del 2002, después de cuatro meses en huelga

Oswald agregó: "Este acuerdo es una victoria de la equidad y el sentido común. Nuestros miembros quieren trabajar y desean ser parte de una compañía exitosa. Pero quieren hacerlo con dignidad, con justicia y con un trato justo y este acuerdo proporciona justamente el fundamento para eso. Aprecio los esfuerzos constructivos y de buena fe realizados por los negociadores de Interbrew durante las dos largas y difíciles jornadas de conversaciones en Dubrovnik. Agradezco asimismo a nuestras dos afiliadas belgas por su total apoyo a Io largo de estas negociaciones. Su presencia se sumó decisivamente a nuestra habilidad para alcanzar un acuerdo del que todos podemos complacernos e incluso enorgullecernos".

Haga clic aquí para ver el texto completo del acuerdo UITA/Interbrew firmado en Dubrovnik.



IUL-Weltkonferenz der Fleischarbeiter entwickelt Aktionsplan für künftige Arbeit

24-Sep-2002






Mike Fraser, der Vorsitzende der kanadischen UFCW, eröffnet die IUL-Weltkonferenz der Fleischarbeiter

Die dreitägige Weltkonferenz der IUL für den Fleischsektor ging am 11. September mit der Verabschiedung eines Aktionsplans zu Ende, der eine künftig bessere Koordination der Gewerkschaftsarbeit in diesemem Sektor vorsieht. An der Konferenz, zu der die UFCW eingeladen hatte, nahmen 82 Delegierte teil, die 29 Gewerkschaften aus insgesamt 21 Ländern aller Regionen der Welt vertraten.

In Schwerpunktsgruppen aufgeteilt, erarbeiteten die Delegierten zunächst die Prioritäten für eine künftige internationale Gewerkschaftsarbeit im Fleischsektor. Hohe Priorität wurde einer Verbesserung der Gesundheits- und Sicherheitsbedingungen für die Fleisch- und Geflügelarbeiter eingeräumt sowie der Verhinderung von Gesundheitsschäden durch sich ständig wiederholende Tätigkeiten/Bewegungen durch die Einführung geeigneter ergonomischer Normen. Die Delegierten sahen eine die Präsentation eines von der nordamerikanischen RWDSU/UFCW produzierten Videos, das die Organisierung von Geflügelarbeitern zu diesen Themen behandelt. Die Delegierten des niederländischen FNV Bondgenoten und der deutschen NGG präsentierten ihre mit den Arbeitgeberorganisationen ausgehandelten Gesundheits- und Sicherheitsprogramme.

Als weitere Priorität wurde die gewerkschaftliche Organisierung neuer Arbeitnehmer genannt, vor allem aber der im Sektor beschäftigten Migrant/innen. Die Delegierte der UFCW beschrieben, wie schwierig es angesichts feindseliger Arbeitgeber und gleichgültiger Regierungsbehörden sei, Migrant/innen gewerkschaftlich zu organisieren, von denen viele keine Papiere hätten. Der japanische Zensen betonte die Notwendigkeit, die Teilzeitbeschäftigten und Vertragsarbeiter im Industriezweig zu organisieren.

Die Delegierten erörterten außerdem, wie die vorhandene Mitgliedschaft im Sektor besser beraten und vertreten werden könne. Die dänische NNF beschrieb ein laufendes Programm, mit dem ihre Mitglieder bei den wichtigsten Tarifverhandlungszielen beraten werden.

Ein anderes Thema, das alle betrifft, ist die Verbesserung der Arbeitsbedingungen. Die niederländische Gewerkschaft präsentierte die Ergebnisse einer Vergleichsstudie, die sich mit den Arbeitsbedingungen in der Schweinefleischindustrie in fünf europäischen Ländern befasste. Aus der Studie geht hervor, dass die Lohn- und Arbeitsbedingungen in der dänischen Industrie am besten sind; sie erzeugt Qualitätsprodukte für den Export und führt faire Verhandlungen mit einer Gewerkschaft, die von 100% der in der Industrie beschäftigten Arbeitnehmer/innen unterstützt wird.

In den meisten Ländern sind die Arbeitnehmer in der Fleisch- und Geflügelindustrie mit einem erhöhten Arbeitsdruck konfrontiert, weil die Produktionsverfahren infolge diesbezüglicher Forderungen seitens der Großkunden, Supermarktketten und Schnellkostrestaurants beschleunigt wurden. Die Delegierten äußerten ihr Interesse an einer verstärkten Zusammenarbeit mit den Gewerkschaften in diesen Sektoren.

Als ebenfalls dringliche Angelegenheit wurde die Einführung effektiver Programme für die Nahrungsmittelsicherheit genannt, um das Vertrauen der Konsumenten wieder zu gewinnen. Die Delegierten aus Japan beschrieben die Krise in ihrem Land, wo das Vertrauen der Konsumenten durch die illegalen Praktiken mancher Unternehmen großen Schaden erlitt und die Angst vor Krankheiten durch den Konsum von Fleischprodukten entsprechend groß sei. Die Delegierten waren sich einig, dass glaubwürdige autonome Behörden zur Überwachung der Nahrungsmittelsicherheit auf nationaler Ebene eingerichtet und international geltende Sicherheitsnormen eingeführt werden müssen.

Schließlich brachten die Delegierten ihre Besorgnis über die beschleunigte Konzentration und Globalisierung der Fleischindustrie zum Ausdruck, die das Aufkommen gigantischer und den Gewerkschaften feindselig gegenüber stehender Konzerne zur Folge hätten.

Einer Gruppe, die sich speziell mit dem amerikanischen Fleischkonzern Smithfield Foods und dessen Nichtanerkennung von Gewerkschaften befasste, gehörten Vertreter aus Brasilien, Polen, Frankreich und Nordamerika an; sie begannen mit dem Aufbau einer internationalen Koalition aus IUL-Gewerkschaften, um der aggressiven und arbeitnehmerfeindlichen Politik dieses Konzerns eine gemeinsame Front entgegen zu stellen.

Die Solidarnosc-Delegierten aus Polen gaben einen Überblick über die größten Probleme mit dem US-Konzern Smithfield.


Die Delegierten vereinbarten ein Aktionsprogramm, mit dem diese dringlichen Fragen in Angriff genommen werden sollen und das eine Zusammenarbeit der nationalen Gewerkschaften und eine Koordination dieser Arbeit durch das IUL-Sekretariat vorsieht.

Die Delegierten vereinbarten ferner, dass die Gewerkschaften auf nationaler und lokaler Ebene für die Entwicklung einer soliden Mitgliedschaft, die gewerkschaftliche Organisierung neuer Arbeiter, insbesondere der schwächeren Gruppen wie Migranten/innen und Vertragsarbeiter verantwortlich seien, sowie dafür, in jedem Land entsprechend Druck zu machen, damit eine wirkungsvolle nationale Gesetzgebung verabschiedet wird (z.B. die Einführung ergonomischer Normen). Um soziales „Dumping“ zu vermeiden, vereinbarten die Delegierten, sich in Form von Rundschreiben regelmäßig über vergleichbare Arbeitsbedingungen auszutauschen und auf besten Praktiken aufzubauen.

Auf regionaler Ebene, insbesondere in Europa, wo die EU-Osterweiterung mehrere große fleischproduzierende Länder mit ins Spiel bringen wird, sollen Folgemaßnahmen organisiert werden.

Die Konferenzdelegierten nahmen auch an einer Solidaritätskundgebung vor dem indonesischen Konsulat teil, um gegen die Aussperrung der Arbeitnehmer/innen des Shangri-La Hotels in Jakarta, Indonesien zu protestieren.

Die detaillierten Unterlagen der Konferenz stehen den IUL-Mitgliedern auf der ausschließlich für sie reservierten Website zur Verfügung. Bitte von der IUL-Homepage unter Benutzung des "login" und des Kennworts, die den IUL-Mitgliedsorganisationen zur Verfügung stehen, auf den
Mitgliederteil (hier klicken) gehen.

Conferencia Internacional Sindical del Sector Carne de la UITA elabora plan de acción para futuras labores

24-Sep-2002






El Director canadiense de la UFCW, Mike Fraser, inauguró la Conferencia Internacional Sindical del Sector Carne de la UITA

El día 11 de setiembre, la Conferencia Internacional del Sector Carne de la UITA concluyó su reunión de tres días en Toronto, adoptando un plan de acción para una labor sindical coordinada en el sector cárnico para el futuro. Ochenta y dos delegados de 29 organizaciones sindicales diferentes, procedentes de 21 países de todas las regiones del mundo, participaron en la labor de la Conferencia, cuyo organismo anfitrión fue la UFCW.

Los/as delegados/as, quienes sesionaron en grupos específicos, identificaron los temas prioritarios para una labor internacional sindical permanente en el sector carne. Mejorar la salud y la seguridad para los/as trabajadores/as de los sectores cárnico y avícola y prevenir las lesiones por esfuerzo repetitivo mediante la puesta en ejecución de normas ergonómicas adecuadas, constituyen una alta prioridad. Los/as delegados/as observaron una presentación en vídeo acerca de cómo organizar a los/as trabajadores/as avícolas en torno a estos temas, producida por la RWDSU/UFCW norteamericana. Los delegados de la FNV Bondgenoten holandesa y de los sindicatos de la NGG de Alemania presentaron los resultados de los programas de salud y seguridad negociados con las organizaciones de empleadores.

La sindicalización de nuevos miembros, especialmente entre los/as trabajadores/as inmigrantes vulnerables, fue identificada como otra prioridad. Los delegados de la UFCW describieron la lucha de la organización sindical para organizar a los/as trabajadores/as inmigrantes, muchos de ellos indocumentados, frente a la hostilidad de los empleadores y la insensibilidad de las autoridades gubernamentales. La organización sindical japonesa Zensen subrayó la necesidad de organizar a los/as trabajadores/as contratados y a tiempo parcial dentro de la industria.

Los delegados también debatieron el perfeccionamiento de las formas de consulta y representación de los efectivos existentes en el sector. La NNF danesa detalló un programa en marcha para consultar a sus miembros sobre sus objetivos prioritarios de negociación.

La mejora de las condiciones de trabajo constituyó otro tema central. La organización sindical de Holanda informó sobre los resultados de un estudio comparativo de las condiciones de trabajo en la industria porcina en cinco países europeos. El estudio reveló que tanto la remuneración como las condiciones eran mejores en la bien administrada industria danesa, la cual elaboraba productos de exportación de calidad y negociaba con una organización sindical que está respaldada por el 100% de los/as trabajadores/as de la industria.

En muchos países, los/as trabajadores/as de los sectores cárnico y avícola hacen frente a mayores presiones de trabajo mediante la aceleración de las líneas de producción, causada por la demanda de los grandes clientes, las cadenas de supermercados y los restaurantes de comida rápida. Los delegados expresaron su interés en lograr mayor cooperación con las organizaciones sindicales de estos sectores.

Otra prioridad identificada fue la recuperación de la confianza de los consumidores a través de programas efectivos para la seguridad alimentaria. Los delegados de Japón reseñaron la crisis de la industria provocada por los temores del consumidor respecto a enfermedades relacionadas con los productos cárnicos y por las prácticas comerciales ilegales de algunas compañías que socavaron la confianza de los consumidores. Los delegados convinieron en la importancia de establecer autoridades autónomas confiables sobre seguridad alimentaria en el ámbito nacional, así como altas normas internacionales de seguridad alimentaria.

Por último, los delegados expresaron su preocupación sobre las consecuencias de la acelerada concentración y globalización de la industria de la carne, la cual estaba creando una serie de corporaciones gigantes que eran contrarias a los sindicatos.

Una reunión específica – que se concentró en la transnacional cárnica de EE.UU., Smithfield Foods, caracterizada por su antisindicalismo – congregó a representantes de Brasil, Polonia, Francia y América del Norte, a fin de comenzar a formar una coalición internacional de organizaciones sindicales de la UITA que presente un frente común contra las agresivas políticas anti-laborales de dicha compañía.

Los delegados de Solidarnosc de Polonia detallaron los principales problemas con la compañía transnacional Smithfield con sede en EE.UU.


Con el propósito de abordar estos temas prioritarios, los delegados acordaron un programa de acción que requiere la cooperación entre las organizaciones sindicales nacionales y la coordinación a través de la secretaría de la UITA.

Los delegados convinieron en que las organizaciones sindicales a nivel nacional y local son responsables por el desarrollo de una sólida base de efectivos, organizando a los nuevos trabajadores/as, en particular a los grupos más vulnerables, tales como los/as trabajadores/as inmigrantes y contratados, a la vez que por presionar en favor de una firme legislación nacional (tal como normas ergonómicas) en cada país. A fin de evitar el dumping social, los delegados acordaron circular periódicamente información sobre las condiciones comparativas de trabajo y basarse en las mejores prácticas.
Las actividades de seguimiento serán organizadas en el ámbito regional, particularmente en Europa, donde la ampliación de la UE redundará en el ingreso de varios principales países productores de carne.
Los delegados ante la conferencia participaron en un piquete de solidaridad frente al consulado indonesio para apoyar a los/as trabajadores/as afectados por el cierre patronal en el Hotel Shangri-La en Yakarta, Indonesia.

Les droits syndicaux en danger chez Coca-Cola au Guatemala

25-Sep-2002





Depuis quelques mois déjà, FESTRAS - Fédération des travailleurs/euses de l’alimentation et des boissons au Guatemala, une affiliée de l’UITA - et STECSA - son affiliée chez Embotelladora Central - éprouvent des difficultés dans leurs négociations pour le renouvellement de la convention collective avec PANAMCO, embouteilleur de référence de Coca-Cola en Amérique latine.

Les négociations achoppent sur des exigences de la société qui conduiraient à une érosion des conditions actuellement garanties par la convention collective en vigueur.

En outre, la société maintient les actions judiciaires intentées afin de licencier huit représentants/es syndicaux/cales de l’usine, en violation des dispositions de la convention collective qui garantissent aux représentants/es syndicaux/cales des périodes de libération pour activités syndicales.
En conséquence, le syndicat a annoncé son intention de déclencher une grève légale afin de faire débloquer les négociations et d’empêcher le licenciement des huit représentants/tes syndicaux/cales. L’UITA a informé Panamco que nous attendions de la société qu’elle mette fin aux poursuites en licenciement, de façon à assurer l’établissement d’un climat permettant de faire progresser les négociations, qui se trouvent actuellement dans une impasse.

Toutefois, PANAMCO a maintenant intenté une action en justice, demandant que STECSA soit démis de son droit de conduire une grève légale, arguant que le vote des employés/es autorisant une grève aurait aussi dû inclure les cadres dirigeants et les employés/es de confiance. Panamco demande à la cour de déclarer anticonstitutionnelle une section du code de travail qui spécifie que la direction et les employés/es de confiance ne sont pas compris/es dans le vote à la majorité des travailleurs/euses, nécessaire pour l'appel à une grève légale. Cette disposition avait été approuvée par le corps législatif guatémaltèque en 2001, à la suite d'un accord signé dans ce but entre deux confédérations syndicales et CACIF, l'association des employeurs guatémaltèques. Cet accord faisait partie d'un groupe de réformes entreprises afin de mettre le Guatemala en conformité avec les conventions de l'OIT.

Nous demandons en conséquence aux syndicalistes et aux militants/tes des droits syndicaux de contacter Coca-Cola et Panamco et d’inviter instamment la société à:
  • retirer les poursuites en licenciement contre les huit représentants syndicaux locaux;

  • faire la preuve de sa volonté d’en arriver à un règlement équitable dans les négociations avec STECSA en assurant que les droits acquis par le syndicat lors de négociations précédentes (souvent menées dans des circonstances extrêmement difficiles et dangereuses), soient pleinement respectés;
  • arrêter d'interférer avec le droit constitutionnel des travailleurs/euses à décider démocratiquement si une action de grève est nécessaire ou non.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de la lettre pouvant être envoyée à Panamco et Coca-Cola, avec les adresses nécessaires. Veuillez transmettre une copie des lettres envoyées au secrétariat de l’UITA. Nous vous remercions à l’avance de votre solidarité et de votre appui.

Modèle de lettre adressée à Panamco


Monsieur Carlos Eduardo Trigueros
Fax: + 502 442 0966
Courriel: mpaizpanamco-tica.co.cr
Monsieur,
Objet : Conflit en cours à l’usine Embotelladora Central au Guatemala

Nous avons été informés par l’UITA des poursuites en cours visant à licencier huit des représentants syndicaux locaux de l’usine. Nous sommes profondément préoccupés du fait que les négociations en vue du renouvellement de la convention collective se déroulent ainsi sous la menace de licenciements et demandons à la société de retirer immédiatement ces poursuites afin de permettre que les négociations se poursuivent dans un climat de conciliation plutôt que de coercition.

Nous sommes également profondément troublés par l’apparent manque de volonté de la société d’en arriver à un règlement juste et équitable des enjeux permettant de respecter les conditions de travail négociées antérieurement dans des circonstances difficiles et souvent dangereuses et qui avaient mené à l’établissement entre la société et le syndicat d’une relation qui constituait antérieurement une sorte de modèle positif pour les relations employeur/syndicat au Guatemala. Nous demandons que la société prenne toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect des droits négociés dans le passé et de manifester suffisamment de souplesse pour permettre que les négociations, qui sont actuellement dans une impasse, débouchent sur un règlement raisonnable.

Nous vous demandons également de retirer l'action en justice qui a pour but d'enlever leur droit constitutionnel de décider démocratiquement de la tenue ou non d'une grève aux employés/es du syndicat à EMCOCEN, en demandant les cadres dirigeants et les employés/es de confiance soient compris/es dans le processus de vote.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation est espérons que des progrès positifs se feront sentir d’ici peu, afin d’éviter que la situation ne devienne encore plus mauvaise qu’elle ne l’est actuellement.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.

Modèle de lettre adressée à Coca-Cola


Monsieur Douglas Daft, P. D.-G., The Coca Cola Company
Fax: +1 404 676 8005
Monsieur:
Objet : Conflit en cours à l’usine Embotelladora Central au Guatemala

Nous avons été informés par l’UITA des poursuites en cours visant à licencier huit des représentants syndicaux locaux de l’usine. Nous sommes profondément préoccupés du fait que les négociations en vue du renouvellement de la convention collective se déroulent ainsi sous la menace de licenciements et demandons à la société de retirer immédiatement ces poursuites afin de permettre que les négociations se poursuivent dans un climat de conciliation plutôt que de coercition.

Nous sommes également profondément troublés par l’apparent manque de volonté de la société d’en arriver à un règlement juste et équitable des enjeux permettant de respecter les conditions de travail négociées antérieurement dans des circonstances difficiles et souvent dangereuses et qui avaient mené à l’établissement entre la société et le syndicat d’une relation qui constituait antérieurement une sorte de modèle positif pour les relations employeur/syndicat au Guatemala. Nous demandons que la société prenne toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect des droits négociés dans le passé et de manifester suffisamment de souplesse pour permettre que les négociations, qui sont actuellement dans une impasse, débouchent sur un règlement raisonnable.

Nous demandons en conséquence que The Coca-Cola Company exerce son influence certaine sur son embouteilleur de référence en Amérique latine, Panamco, afin d’en arriver à un règlement juste et équitable le plus rapidement possible dans ce dossier.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation est espérons que des progrès positifs se feront sentir d’ici peu, afin d’éviter que la situation ne devienne encore plus mauvaise qu’elle ne l’est actuellement.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.

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